Les qualifications d’un éducateur
L’éducateur sportif doit être titulaire d’un diplôme ou d’une qualification reconnue par l’État pour enseigner contre rémunération.
En effet, toute mission d’encadrement du public, d’entrainement ou de coaching en autonomie est soumise à la réglementation du Code du Sport (article L 212-2) qui précise que :
« Seuls peuvent, contre rémunération, enseigner, animer ou encadrer une activité physique ou sportive ou entraîner ses pratiquants, à titre d’occupation principale ou secondaire, de façon habituelle, saisonnière ou occasionnelle, les titulaires d’un diplôme, titre à finalité professionnelle ou certificat de qualification. »
L’article L 212-1 souligne :
« Peuvent également exercer contre rémunération les fonctions mentionnées au premier alinéa ci-dessus les personnes en cours de formation pour la préparation à un diplôme, titre à finalité professionnelle ou certificat de qualification conforme aux prescriptions des 1° et 2° ci-dessus, dans les conditions prévues par le règlement de ce diplôme, titre ou certificat. »
Tous les diplômes et qualifications reconnus par l’État sont inscrits dans le Répertoire National des Certifications Professionnelles.
Les aides à l’emploi
Dans le cadre de sa politique sportive, le Département du Gers soutient l’encadrement et la formation des éducateurs sous forme de deux dispositifs :
- L’aide à l’emploi des conseillers techniques départementaux pour les comités de plus de 2 000 licenciés.
- La participation au financement de l’emploi pendant 4 ans en complément du Plan Sport Emploi du Ministère du Sport, pour les comités de moins de 2 000 licenciés.
Le Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) finance également les emplois d’éducateurs sportifs avec une aide dégressive sur 4 ans. Pour en bénéficier, le contrat établit doit être un CDI à mi-temps au minimum.
Pour plus d’informations, contactez le service Jeunesse et Sports de la DDCSPP du Gers.
En ce qui concerne le dispositif « emploi d’avenir », notez que, pour y avoir recours, vous devez employer un salarié peu ou pas diplômé et sans expérience. Il est donc peu autonome à son arrivée. Une formation sera, ainsi, non seulement nécessaire mais aussi obligatoire afin d’apporter une véritable qualification au salarié.
Cependant, étant donné qu’un emploi d’avenir a une durée minimale de 12 mois et maximale de 3 ans, l’organisation d’un parcours de formation ne constitue pas véritablement un frein à l’embauche. Le Brevet Professionnel se prépare, en moyenne, en 12 mois ; il reste donc éventuellement 2 ans, suite à la période de formation, pour profiter des compétences obtenues. La meilleure solution est alors de faire évoluer le profil du poste, au cours des années, en fonction des qualifications acquises par votre salarié.
Ainsi, bien que le dispositif « emploi d’avenir » soit d’une grande aide et peut palier à la pénurie d’encadrants dans certaines disciplines, vous devez être conscients qu’il s’agit d’une forme d’emploi plus exigeante et plus contraignante qu’un emploi de droit commun, car elle s’accompagne d’une importante mission d’insertion.